"Pour moi une sculpture doit avoir sa propre vitalité, il ne s’agit pas là d’une réflexion sur la vitalité de l’existence, sur un mouvement, sur une figure dansante ou agonisante… mais une énergie et une intensité émanant de l’œuvre, indépendantes de la forme qu’elle représente.
Quand une sculpture révèle cette force on ne lui attribue pas le mot de beauté parce qu’entre beauté de l’expression et puissance de l’expression il y a une différence de fonction.
La première a pour but de satisfaire les sens, la seconde a une vitalité spirituelle qui nous émeut et nous atteint profondément.
C’est cette expression qui porte la marque d’une origine lointaine, qui nous stimule et nous invite à réfléchir sur l’être et le temps. "
Hans JORGENSEN prix 2018 de la Fondation Giannadda!
Le 21 novembre 2018, réunie en séance solennelle, l'Académie des Beaux Arts lui remettra le prestigieux prix de la Fondation Giannadda pour l'ensemble de son oeuvre sculpté. (clic ici pour voir article Miroir de l'Art); Ce sera aussi un signe de reconnaissance et un grand honneur pour la galerie Art Aujourd'hui qui, depuis janvier 2014, fut la première en France à présenter régulièrement ses oeuvres... (revoir ici la page de la dernière expo, avec les peintures de Philippe Rillon, avril/mai 2018, celle de "Arcanes de la Nuit", mars /avril 2017, et de "La part de l'ombre" février/mars 2015).
Incroyable présence…
Redécouverte à l’occasion de l’excellente exposition organisée par
Sophie Orlic à Lausanne, sa sculpture mérite attention et considé-
ration. Figurative, expressionniste , elle montre de l’humain les
angoisses et les pulsions cachées. « Est-ce qu’on touche au sacré?
déclare t-il. Oui, si le sacré c’est cette inquiétude ou cet effroi que
l’homme ressent au plus profond de lui… J’utilise certaines formes
qui me sont suggérées par telle ou telle ruine d’Amérique latine.En
réalité, mon œuvre est faite de ruines de tous les temps, de toutes
les cultures ». Une œuvre magnifique !
Miroir de l'Art n° 39, 2012.
Hans Jorgensen est un magicien égaré dans l’âpreté, la rudesse et
la fulgurance. La fièvre des profondeurs habite ses sombres féeries,
et ses totémiques silhouettes...
Christian Noorbergen