Pour pénétrer l'œuvre de Nicole Bottet, il faudrait évoquer ce que la culture japonaise nomme « mono no aware » et que le poète Jacques Roubaud traduit par la « poignance des choses. » L'ultime beauté n'est atteinte que dans l'éphémère de l'existence, dans la présence instable et fragile de ce qui nous entoure et que nous nommons à tort des objets. Dans la peinture de Nicole Bottet, les choses les plus ordinaires sont habitées. Et leur âme nous empoigne le cœur.
Marianne Rillon