«Eloge de la délicatesse»
Première exposition: du 4 avril au 5 mai 2013
Gottfried Salzmann - Wolfram - Nicole Bottet - Gisèle Lacroix
Gottfried Salzmann - Wolfram
Autour de l'aquarelle ou l'éloge de la délicatesse, sera le thème de la première exposition. Trois peintres: Gottfried Salzmann, Nicole Bottet , Wolfram et une sculpteur, Gisèle Lacroix, se partageront les quatre espaces de la galerie. Chacun dans leur univers, ces peintres ont en commun une délicatesse qui n'a rien de superficiel, mais qui est l'expression de la plus haute exigence dans le travail de la forme. Wolfram et Salzmann ont chacun à leur manière contribué à réhabiliter une technique, l’aquarelle, injustement reléguée au second plan; ils en ont redécouvert les possibilités inépuisables. Selon le conservateur en chef du Musée de l'Albertina de Vienne, K. Albrecht Shröder: « la collection d'aquarelles de Salzmann , propriété du musée, compte parmi ses plus précieux trésors ». Gottfried Salzmann pratique depuis toujours un incessant dialogue avec le motif d'une manière résolument contemporaine, créant ainsi d'infinies possibilités visuelles. Wolfram, de son coté, héritier des expériences de l'avant-garde de la première moitié du 20ème siècle, dans un va et vient entre figuration et abstraction, crée un espace pictural chargé de tensions telluriques, résurgences peut-être des paysages de son enfance. |
Gottfried Salzmann |
Nicole Bottet - Gisèle Lacroix
Pour pénétrer l'oeuvre de Nicole Bottet, il faudrait évoquer ce que la culture japonaise nomme « mono no aware » et que le poète Jacques Roubaud traduit par la «poignance des choses». L'ultime beauté n'est atteinte que dans l'éphémère de l'existence, dans la présence instable et fragile de ce qui nous entoure et que nous nommons à tort des objets. Dans la peinture de Nicole Bottet, les choses les plus ordinaires sont habitées. Et leur âme nous empoigne le coeur. |
Nicole Bottet |
La présence rugueuse des personnages de Gisèle Lacroix renforce par contraste le rafinement des aquarelles. Murailles rocheuses d'où émergent d'énigmatiques figures en une alliance subtile entre le minéral et l'organique. Et notre regard est subjugué par l'énergie qui se dégage de l'espace sculptural ainsi créé . |
Gisèle Lacroix |